Hanounananas
Si vous avez vu la bande annonce, arrêtez vous là : vous avez vu le meilleur. Le reste du film est fuck, shit, shit, fuck, doigt dans la chatte, shit, fuck, fuck, fuck, shit, les juifs, shit, fuck,...
Par
le 31 oct. 2016
78 j'aime
21
Long-métrage d'animation de Conrad Vernon et Greg Tiernan (2016)
Plaisir de donner, joie de recevoir : le film de noël est arrivé.
Franck, saucisse fraîche de son état, rêve à la même chose que les autres aliments du supermarché : être choisi par l'un de dieux tout puissant afin de passer la grande porte et tutoyer le nirvana.
Partageant son rayon avec Brenda, séduisant pain à Hot-Dog, Franck est animé par une foi inébranlable en la Prophétie et sa promesse de lendemain qui chantent.
La knacki et ses amis comestibles découvriront avec horreur l'insoutenable vérité...
De l'aveu indirect du scénariste et producteur Seth Rogen, Sausage Party est le produit fini d'expérimentations sensorielles et de délires opiacés, partagées avec son compère Jonah Hill. Aussi décousu et incohérent qu'un réquisitoire d'ivrogne, ce nouveau jouet de la bande de Delire Express est aussi jouissif pour ses créateur que pour les spectateur.
En roue libre totale sur la route des drogues dures et de la violence gratuite, le métrage nous enduit de métaphores à peines déguisées pour faire gicler la sauce à grands coups de références évidentes. Passé l'humour au saindoux et le sous texte turgescent, dont nous avons un concentré dès les 4 premières minutes, le film dévoile ses premières faiblesses. Le spectateur averti aura l'impression de visionner la vidéo d'une cuite carabinée d'une heure et demi de parfaits inconnus : on rigole parce que ça n'a aucun sens, mais nous ne pouvons faire partie de l'aventure. Le joint ne tournera pas dans nos mains.
Passée cette impression, force est de constater que Rogen nous offre un film de défonce : fais par des potes (sous substances), à voir avec des potes (pourquoi pas sous substances). On s'amusera par ailleurs à reconnaître les participations vocales de sa bande d'amis, réunis pour l'occasion : James Franco, Edward Norton, Kirsten Wiig, Michael Serra, Paul Rudd, Selma Hayek. Regarder tout ce petit monde se faire écharper dans une orgie d'animation bas de gamme a quelque chose de juteux, jusque dans son apothéose Whatthefuckesque. Sans surprises d'ailleurs, le film se glisse dans le club fermé des animations Rated-R, rejoignant South Park et Anomalisa.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Vu en 2016 : encore une année productive... et Les films à ne pas voir en famille
Créée
le 13 déc. 2016
Critique lue 425 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Sausage Party : La Vie privée des aliments
Si vous avez vu la bande annonce, arrêtez vous là : vous avez vu le meilleur. Le reste du film est fuck, shit, shit, fuck, doigt dans la chatte, shit, fuck, fuck, fuck, shit, les juifs, shit, fuck,...
Par
le 31 oct. 2016
78 j'aime
21
Sausage Party est assurément subversif, et assez bien tapé, voire même intelligent sur plein de trucs. C'est aussi carrément débile, bas du front, et abusant des blagues de cul et des insultes...
Par
le 16 nov. 2016
68 j'aime
9
Je ne le cache pas : l'humour bête et méchant, moi j'aime bien. Y compris quand c'est trash. Autant dire qu'avec ce Sausage Party, j'ai été rassasié. Je dis pas : tout le monde n'appréciera pas...
Par
le 29 oct. 2016
54 j'aime
2
Du même critique
Carte blanche ? DC est reconnu pour un multivers étendu et varié, bien qu'un peu confus. Confusion qui amènera Wolfman et Perez à passer un coup de balais cosmique dans Crisis on Infinite Earth, à...
Par
le 7 févr. 2016
4 j'aime
Deux hommes désertent la ville pour s'évader de l'emprise des femmes. Loin derrière les valseuses, on sourit aux grandes phrases sur la vie de Marielle et Rochefort et aux gags bien potaches. Le...
Par
le 6 févr. 2016
3 j'aime
Nicholson utilise parfaitement bien l'immense bagage cinématographique qu'il a accumulé en tant que type inquiétant et tourmenté, au service de sa vieillesse apparente que Sean Penn capte sous le bon...
Par
le 5 nov. 2015
3 j'aime