On ouvre ce quatrième film non plus avec une scène de piège, mais avec une autopsie filmée frontalement, ce qui suffira à donner des suées à bon nombre de spectateurs (on en a fait partie, médecine, ce n'était pas fait pour nous...). Après cette entrée en matière salée, ce Saw 4 n'a déjà plus rien à raconter, et va tenter de meubler en faisant déambuler un policier dans une maison de l'horreur, arrivant toujours en mode "touriste" pour assister à la fin du jeu sur une personne lambda (ce sont des criminels, et après ? C'aurait été bien plus intéressant de relier ces meurtriers avec le policier, par exemple des enquêtes qu'il a mené pour rien, si le procès n'a pas été concluant ou que le criminel n'a pas été retrouvé, etc...), dont certains jeux sont carrément expédiés (
le mec qui doit choisir entre ses yeux et ses mains, il n'a même pas le temps de réfléchir, PAF le piolet dans l’œil...
Vous pouvez répéter la question ?), avec une épreuve parallèle qui se joue sur le long terme (un mec sur un glaçon qui fond, un autre dans une chaise électrique qui n'aime pas l'eau...) avec un "tueur" qu'on ne connaît pas (qui surveille que le glaçon fonde bien, en gros), avec un final où tout se passe en quelques minutes à fond le train, embrayant déjà son twist (on commence à être habitué) qui le place en parallèle
du troisième opus
... Beaucoup de parallèles, pour beaucoup de bazar scénaristique, de révélations qui nous perdent plus qu'autre chose, avec des jeux moins malins qu'avant, un policier qui a l'air de faire du tourisme entre les épreuves, et un nouveau visage du tueur qui nous blase déjà, en un opus.