L'horreur à l'américaine en ce début de décennie 70 s'insinue volontiers dans les campagnes reculées, là où on n'entend pas les victimes crier. Qu'ils soient cannibales, dépeceurs, violeurs ou séquestreurs, les psychopathes seventies se déchaînent pour le plus grand plaisir d'un public découvrant cette violence graphique inédite jusqu'alors.
Schoolgirls in Chains est un film d'exploitation fauché, influencé par le succès de "La dernière Maison sur la gauche - 1972 - Wes Craven". Le film est un peu bancal, avec des défauts, assez misogyne mais pas complètement dénué d'intérêt. Le scénario s'inspire de "Psychose" mais le traitement reflète l'exploitation pure, le sous-thème du film de séquestration donnant l'occasion de montrer les mauvais traitements réservés aux filles dénudées.
Néanmoins, le scénario, bien qu'un peu répétitif, est assez cohérent et parvient à garder notre attention jusqu'à un final assez touchant.
Quelques scènes valent le détour, notamment un flash-back nous présentant la manière dont une mère castratrice éloigne la prétendante de son fils. A noter aussi une scène qui m'a bien fait marrer. Pour économiser un plan coûteux nécessitant plusieurs acteurs, on entend en voix-off des dialogues qui ont eu lieu dans une classe d'université, et tout ça au cours d'une scène de plusieurs minutes montrant un personnage qui sort de cette université.
L'histoire: deux frères enlèvent et séquestrent des filles dans leur cave. Le frère aîné semble normal mais se trouve méchamment sous l'influence d'une mère dominante. L'autre est un demeuré pas bien méchant, qui est resté un enfant dans sa tête et qui ne songe qu'à "jouer" avec les filles.
Le film n'a jamais été distribué dans nos contrées, il n'est visible qu'en anglais et sans sous-titres mais il ne faut pas être un parfait bilingue pour comprendre ses dialogues. C'est assez basique.
Si vous avez une heure trente à tuer...

daniellebelge
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le 21 févr. 2018

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