Quelques moments dont je veux me souvenir :



  • Un long apéro pris avec l'artiste organisateur de l'atelier (où ils se sont touchés le ventre et collé le front les uns aux autres). Les personnages y apprennent à se connaître, et peu à peu se dévoilent, se racontent leurs vies (notamment les histoires de divorce). On va d'une forme de banalité (déjà intéressante dans sa générosité) à des confessions plus troublantes.


    • Une séquence de voiture où Jun et le mari de Sakurako se parlent très simplement.
      Elle s'enquiert de son bonheur à lui, rendu compliqué par son travail harassant. Ces questions frontales et simples débordent de sincérité et sont presque incongrues au sein de ce film où les dialogues hommes/femmes sont corsetés. Elle lui dit de prendre soin de Sakurako. Lui est tout aussi honnête et finit par lui demander d'arrêter de proposer des sorties à Sakurako. Elle accepte sans faire de vagues.
      Jun (personnage le plus en avant de cette première partie) a ce truc sensible et impertinent, tout en restant mélancolique et obéissante. C'est en fait toute la tension de ce film en vérité, dont les personnages sont coincés entre leurs désirs et les dogmes sclérosant de la société dans laquelle ils vivent.

eliegirard
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le 29 mai 2018

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