Sous un air d'Opéra
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Revu (enfin) sur grand écran cinéma. Copie numérique (presque trop parfaite).
Étrangement laisse le même sentiment d'insatisfaction qu'il y a 30 ans, malgré des qualités, voire des prouesses évidentes.
Étonné que la musique ne soit parfois ni intéressante ni mise à bon escient - que ce soit pour se fondre, créer un "autre" personnage ou un contrepoint...
Les couleurs sont tellement parfaites qu'elles en viennent presque à geler le film par moments (à l'être peut-être ponctuellement sur un plan ou deux parfois - dans la première scène de la chambre à la campagne, par ex. - et non de façon globale ou sur une scène en générale. On se dit qu'il manque alors à l'intrigue les virtualités telluriques d'un scénario de Sirk, pour pouvoir générer un tel feu d'artifice et ne pas en être un peu étouffé.
Créée
le 5 nov. 2017
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