Après La terre et le sang, l’histoire entre Netflix et Julien Leclercq se poursuit avec ce nouveau film où on peine à reconnaître la patte du réalisateur. On le constate dès la première scène de fusillade d’une platitude sans nom et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Les phases d’action sont assez maigres ; le spectateur doit se contenter d’une petite baston à l’hôpital et d’un final bien terne. Le scénario de Sentinelle n’offre pas plus de réjouissances ; l’idée d’accompagner un soldat traumatisé par son expérience passée n’a rien de nouveau. Surtout, le personnage de Klara est loin de se montrer convaincant, on en est presque à avoir de la peine de voir Olga Kurylenko essayer de se dépatouiller avec ce rôle. Un film qui nous laisse un peu hébété, un peu à la manière de ce dénouement au double effet kiss cool qu’on a du mal à comprendre.