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Jubilatoire
Il fallait être audacieux pour exhumer de l’oubli collectif le personnage de Séraphine Louis, dite de Senlis, peintre qui a illustré modestement à son heure, le modernisme naïf. Courant d’art dans...
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Yolande Moreau,un jour elle sera fine....
Des fois, je me dis que je donnerai cher pour passer quelques heures avec Yolande Moreau, pour voir comment elle est "en vrai". Elle habite tellement les perosnnages que je l'ai vue jouer, que ça en est troublant.
Ici encore, elle donne toute la mesure de son talent, en campant une artiste "de campagne", sans éducation, sans prétention, sans autres chose que la soif de peindre, et de peindre un monde d'une beauté délicieusement naïve.
Séraphine, c'est une pépite, un personnage en or pour une actrice comme Yolande Moreau.
Dommage que le film autour ne soit pas à la hauteur: les décors son beaux, mais les autres acteurs sont plats (mais comment rivaliser face au rôle-titre?), l'intrigue pas toujours très bien amenée, le rythme très lent, on a vraiment un sentiment de gâchis.
Finalement c'est raccord avec l'histoire, vu qu'on a également cette impression de gâchis en voyant la déchéance de séraphine. Ce film aura au moins eu l'intérêt de mettre en lumière deux artistes: la peintre et l'actrice, et c'est déjà pas mal (d'autant plus que je ne connaissais absolument pas séraphine avant la sortie du film, donc merci de contribuer au colmatage du trou béant de mon inculture!
Ici encore, elle donne toute la mesure de son talent, en campant une artiste "de campagne", sans éducation, sans prétention, sans autres chose que la soif de peindre, et de peindre un monde d'une beauté délicieusement naïve.
Séraphine, c'est une pépite, un personnage en or pour une actrice comme Yolande Moreau.
Dommage que le film autour ne soit pas à la hauteur: les décors son beaux, mais les autres acteurs sont plats (mais comment rivaliser face au rôle-titre?), l'intrigue pas toujours très bien amenée, le rythme très lent, on a vraiment un sentiment de gâchis.
Finalement c'est raccord avec l'histoire, vu qu'on a également cette impression de gâchis en voyant la déchéance de séraphine. Ce film aura au moins eu l'intérêt de mettre en lumière deux artistes: la peintre et l'actrice, et c'est déjà pas mal (d'autant plus que je ne connaissais absolument pas séraphine avant la sortie du film, donc merci de contribuer au colmatage du trou béant de mon inculture!
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Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Visionnages - cru 2012
Créée
le 28 août 2012
Modifiée
le 28 août 2012
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