Seul sur Mars (Et un film de plus à la liste dont les titres VF n’arrivent pas à la cheville des titres VO) est une bouffée d’air, sans mauvais jeu de mots. Une bouffée d’air dans la filmographie de Ridley Scott qui était sur une lancée de 3 films pas terribles (Exodus, Cartel, Prometheus).


Le film est donc une bonne surprise. Je m’attendais à un blockbuster de S-F survivaliste basique. J’ai finalement eu droit à un blockbuster de S-F survivaliste fort sympathique, qui ne sera sans doute pas mémorable en termes de réalisation comme peuvent l’être Interstellar ou Gravity mais qui souffre de peu de défauts.


Première grosse surprise : les nombreuses touches de légèreté et d’humour qui parsèment le film et forment un parfait équilibre avec les multiples moments de tension (la palme est décernée au moment Seigneur des anneaux avec un Sean Bean dans la scène. Palme pour l’humour, pas pour la tension).


Je regrette quand même que le côté survivaliste soit aussi sage puisqu’il se contente de catastrophes physiques. Le héros est brillant, il garde la tête froide, et en plus il est cool. Que demander de mieux ? On imaginera que les astronautes ont un mental en acier trempé et que là on a quand même affaire au gars qui a joué Jason Bourne mais quand même…


Finalement, si le film marche si bien, n’a pas de temps morts et fait dire au moment du générique « C’était cool ! », c’est en grande partie grâce à l’équilibre dont il fait preuve. L’équilibre entre légèreté et tensions, l’équilibre entre Mars/La Terre ou entre les différents protagonistes qui permet un dynamisme constant sur 2h de film, équilibre entre le scientifiquement plausible et le nawak. Ah si, l’équilibre est rompu avec le personnage de Donald Glover, un scientifique brillant et bordélique, un poil too much. Mais bon, ça fait plaisir de revoir Troy de Community.


Pas grand-chose de plus à dire, Seul sur Mars ne révolutionne pas le genre mais m’a tout de même surpris par son côté efficace et décontracté. Mine de rien, cette légèreté aide à faire passer le côté prévisible du film.


Et en plus de ça, on a de supers paysages, vivement le tourisme spatial (à bas prix).


https://blogameni.wordpress.com/2015/11/08/seul-sur-mars-ridley-scott/

MrAmeni
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le 8 nov. 2015

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