Ridley $cott

Que dire ........................Après Alien , Scott n'en finit pas de descendre. A l'instar de Nolan Cameron et Spielberg il n'a plus rien à dire. Il avait atteint les profondeurs scandaleuses avec Prométheus. Il essaie ici de s'en sortir un peu................ Mais l'argent roi a depuis annihilé ce qui lui restait des capacités créatives du début. Il n'est plus que l'esclave de luxe de la pompe à phynance Hollywoodienne.
Bon, Seul sur Mars est mieux que Prometheus............ qui était une honte donc c'était assez facile......... Mais ce film ne fait pas mieux que Gravity c'est à dire que c'est un vulgaire film qui utilise les ficelles les plus prévisibles pour faire durer un suspense qui est maintenant , à cause de notre connaissance des films ULTRA PREVISIBLE.....................
Que se passe-t-il dans le cinéma américain ? Après l'horriblement prévisible et mercantile sequel/prequel/spin off de la saga Starwars, il y a maintenant cette chose, ce produit à consommation large, jetable et "sans aucun avantage" comme dirait Souchon. Tout y est affreusement convenu pourquoi ? Parce que c'est le thème du film : survivre et être sauvé. Et bien entendu, maître dollar dictant sa loi il dicte aussi la direction du scénario de ce faux Robinson Crusoe, le suspense ne résidant que dans les péripéties.
Le cinéma américain de science fiction, depuis un certain temps est le prisonnier de la technologie. Et Seul sur Mars en est le parfait exemple. Scott n'a plus aucune liberté, il s'automutile dans un scénario explicatif qui en fait tient lieu de thème central du film car on sait déjà ce qui va arriver. Les scènes insignifiantes (hors technologie) se succèdent avec un ennui toujours plus grand enlevant (ça c'est un exploit) même de leur force à celles qui se déroulent sur Mars. La psychologie est à l'avenant. On est dans le convenu et le consensuel. Scott me fait pitié.
Je ne parle pas de certaines invraisemblances qui viennent encore plus altérer ce film qui se prétend technologique.
Et oui ! Scott a beau copier les univers de 2001 l'odyssée de l'espace, son film fait du surplace comme celle qui fait de la gym sur sa machine dans l'espace circulaire de la station. (cette scène à elle seule mesure le gouffre entre les deux réalisateurs)
N'est pas Kubrick qui veut .........ou qui peut ?