Principale source d'inspiration pour Fast Five et Furious Six
Eric & Ramzy sont des comiques plutôt drôles quand ils sont sur scène, en séries TV ou en programmes courts mais qui peinent vraiment à atteindre ce niveau quand ils arrivent sur grand écran.
Seuls Two est leur première réalisation. Il leur est donc impossible d’utiliser l’excuse du réalisateur qui n’a pas compris leur délire ni le réalisateur à l’univers bien trop atypique pour plaire au public. Là, c’est totalement leur bébé, leur construction. Force est de constater que la première demi-heure (tant que l’histoire n’est pas en place) est à hurler de rire. On retrouve tout l’humour régressif et très écrit dont ils sont capables, avec de jolies cascades au service du scénario (dont une qui ressemble étrangement au climax de Fast Five qui sortira un an plus tard) et des seconds rôles presque tous hilarants (François Damiens, Fred Testot, Omar Sy & MC Jean Gab’1 sont particulièrement excellents) dans ce premier acte. Evidemment, le film s’écroule totalement au fur et à mesure qu’il avance dans le temps, avec une intrigue à la limite du compréhensible, répétitive, hystérique (que de bruit…) et fourre-tout. Certaines trouvailles sont bien vues, mais assez mal utilisées, comme cette séquence au Stade de France qui commence fort et qui finit n’importe comment. C’est d’autant plus dommage que le film est franchement sympathique.
Prévoyez les aspirines avant et tout devrait bien se passer pendant la vision de Seuls Two, un film dispensable mais très amusant par moments et la première grosse réussite d’Eric & Ramzy au cinéma.