Toujours plus Dance que Sexy...

La saga de film de danse Sexy Dance revient sur grand écran, et l'idée de Crew est toujours aussi présente. Ici, on y suit la vie d'une équipe participant à un jeu télévisé de danse, qu'elle espère gagner...

Ou comment faire du neuf avec du vieux.

Les films de ce calibre n'ont jamais eu de grandes ambitions au niveau scénaristique pour tout mettre dans les chorégraphies. Le film n'échappe pas à la règle en poussant ce paradoxe à l'extrême.

Le scénario souffre de défauts évidents. Et même pour un film n'ayant pas pour ambition de briller par son histoire, Sexy Dance 5 souffre véritablement d'un souci dans sa structure scénaristique. Le film met beaucoup trop de temps à commencer et se perd parfois dans des danses qui n'ont pas de réelles raisons d'exister. Le personnage de Moose illustre parfaitement ce constat avec l'une de ses phrases "tout doit-il se finir en battle?". Parce que si la plupart des battles ont un minimum de justification, certaines sont assez futiles et vaines.

On appréciera cependant que le film cherche à garder une réelle continuité avec le film précédent. Le crew du 4ème opus, The Mob, est présent et il existe une justification quant au fait qu'un nouveau crew se forme avec pourtant l'ancien leader de The Mob. Les nouveaux lieux ont une certaine cohérence et l'introduction, permet de jeter un regard assez cynique sur le monde de la danse

Le reste du spectacle est réussi. Si la première battle fait beaucoup trop chorégraphié pour laisser croire à une improvisation, le reste est réussi, varié et ne se limite pas seulement à une succession de pas de break. Le final est particulièrement réussi avec une vision globale bien filmé, des costumes réussis (dont certains très steampunk) et un véritable travail sur la cohérence d'ensemble.


Offrant un scénario pitoyable, Sexy Dance 5 parvient à proposer des scènes de danse parfois inégales, mais un final dantesque.