C'est normal que Fassbender fasse bander ! Badum tss - Bloarg

♫ Musique ♫

Brandon a la trentaine, il habite à New-York (comme 92% des américains dans les films) il travaille pas mal et il se tape un rein de la vie de couple autant que vous de mes premières diarrhées. Pour autant son mode de vie est quelque peu spécial. Alors que métro – boulot - dodo est le quotidien de la plus part des gens, notre Brandon lui voit son quotidien comme : métro – sexe – boulot – sexe – dodo – sexe. Je crois que vous avez compris l’idée, il est quelque peu dévoré par une seule et même obsession : Le . . . . (Si vous n’avez rien répondu, c’est que vous avez loupé un message). Mais lorsque sa sœur Sissy, chanteuse paumée et un peu dépressive, débarque dans son appart', il a de plus en plus de mal à conserver son mode de vie et à l’assumer.

Steve McQueen, réalisateur de… Bon… Allé ! Moment de gloire ! Lorsque j’ai vu Steve McQueen réalisateur, j’ai eu la phrase mythique « Mais merde ! L’est pas mort ce con ! » Et là vous avez une petite idée de mon manque croissant et désespérant de culture. Parce qu’en fait c’est Steve McQueen le gros black qui a réalisé 12 Years a Slave et Hunger et non pas le vieux blanc qui est mort depuis 1980 et qui joue dans la Grande Evasion. Bref Shame on me !

Du coup, Steve McQueen (le gros black, hein) nous partage Shame où plus qu’une présentation de l’addiction sexuelle, une véritable solitude et détresse d’un homme moderne. Dans son désarroi Brandon recherche un solitaire désir charnel. Une tragédie contemporaine où l’égoïsme d’une jouissance avide finit par rendre solitaire. Tout ceci étant transmit à la perfection grâce aux acteurs.

Carey Mulligan joue à la perfection la frangine perdue dans sa propre vie, à la recherche d’un peu de stabilité que son frère ne saura pas lui donner. Elle aussi connaît le goût amer de la solitude et tente de le combler à sa façon. Touchante et excellente elle a su me faire verser la petite larme mais ce n’est rien comparé à Michael Fassbender qui a réussi à faire rouler sur mes joues de douces et chaudes larmes. Il sait nous faire frémir comme la si délicatement souligné Bloarg (mais matez-moi ce titre de qualité) mais il sait aussi nous faire pleurer et nous retourner l’estomac de compassion et de détresse.

Certains diront que c’est une merde et de la masturbation intellectuelle sur fond porno, d’autres diront que c’est une claque. Perso, je me suis pris un coup de poing dans le bide mais pas assez violent pour crier au chef d’œuvre à cause de petits défauts qui ne sont pas importants mais qui sont présents. J’aurais voulu que ça aille encore plus loin. Mon esprit pervers et belliqueux demande plus pour être totalement conquis mais le coup dans les côtes s’est fait sentir et des fois on ne demande pas plus !

SM ? Moi ?

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan !