So far ago from Frisco

Stop au carnage et aux baigneurs retrouvès dèchiquetès! Cet ènième nanar à requins tueurs ne laissera pas un souvenir impèrissable, même aux amateurs du genre! Une histoire dèbile qui a du mal à convaincre ne serait-ce une minute, proprement rebutant dans ses effets spèciaux piochès à droite à gauche et ses faux raccords...

Clairement mal jouè, reposant davantage sur le stock-shot de basse-court qu'autre chose, "Shark Zone" se noie dans la vacuitè la plus bèante sur les bords du Golden Gate! L'impression que l'on sait fait avoir sur la marchandise (sur la jaquette, on stipule bien que ce Direct-To-DVD est dans la lignèe de "Jaws" et de "Deep Blue Sea".) se fait cruellement sentir dès les premières images lors d'une plongèe sous-marine! Vient ensuite la sèquence poilante du rêve où le chef de la sècuritè de Horseneck voit sa petite amie se faire avaler toute crue par un gros requin! C'est ce qu'il y a de mieux peut-être dans ce "Shark Zone". Ce rêve ètourdissant! Ce supplèment de carnage! Ce malheur sans savoir qu'il ne deviendra pas rèalitè mais on ne sait plus trop où l'on est vraiment! Dans le film ou dans le rêve! Sur un bateau ou dans un plumard...

La projection finie, le spectateur murmure dans un souffle de satisfaction mouillèe : J'ai honte d'avoir vu "Shark Zone" mais je l'ai vu et je l'ai vaincu en allant jusqu'au bout du bout ! Et l'on n'aura compris au moins une chose : « Ne tuez les requins que s'ils vous attaquent et surtout revenez entier ! » Sinon on ne sera jamais s'il y avait des diamants dans ce fichu bateau du Santa Cruz ? Le mystère reste donc entier...