Aller de plus en plus loin dans le délire, après une navette spatiale : quoi faire ? Et bien retourner sur Terre et continuer de démolir les États-Unis, avec l’aval de pas mal de guest-stars qui se font bouffer. Ce quatrième opus, plutôt bien rythmé, se déroule cinq ans après le troisième : l’entreprise « Astro X » à crée des trucs empêchant les Sharknado de se produire… sauf qu’ils font leur retour et que de Las Vegas, en passant par l’Utah, Saint-Louis, le Mont Rushmore, le Grand Canyon : ils feront beaucoup de dégâts sur leur passage, avec des variantes originales : comme des éclairnados.
Fin tente de rejoindre avec Genesis et son fils son ranch, parallèlement April, que tout le monde croit morte mais qui as été en fait robotisée, s’échappe de l’entreprise de son père pour retrouver sa famille. C’est du grand n’importe quoi, un tantinet gore, avec des effets spéciaux toujours contestable (et un doublage français qui l’est encore plus, la voix du jeune Gil est insupportable) et là, peu de répit : il se passe quelque chose toutes les cinq minutes, ponctué par des flashs infos un peu trop omniprésents comme dans le deux.
Ce quatrième épisode insiste sur les valeurs familiales, mais surtout il multiplie les références à outrance : certes, la saga le fait depuis le premier épisode mais c’était généralement des clins d’œils discrets, alors que là, du prologue à la « Star wars » jusqu’au sabre laser qui sert de main à April, en passant par « Alerte à Malibu » (outre, la présence de David Hasselhoff dans le rôle du père de Fin depuis le précédent épisode), lorsqu’Alexandra Paul dit au perso de David Hasselhoff : « Cela vaut mieux que de courir sur une plage pour sauver des gens en maillot de bain »), à « Terminator » : April disant à son père : « Je reviendrais » : le scénariste se fait clairement plaisir, mais c’est vraiment l’overdose de citations, comme si la saga ne pouvait plus exister sans inspirations. Mis à part cela ce quatrième opus est plutôt jouissif.

Derrick528
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le 6 août 2021

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Derrick528

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