Déception. Ou comment, sur les bases d'un premier opus réussi, avec un casting 5 étoiles, faire un film avec un scénario ridiculement faiblard. Donc c'est Sherlock Holmes, avec des pouvoirs de perception ultra-développés. Il est un peu cocaïnomane aussi, et malgré ses capacités de super déduction (plutôt d'anticipation), semble pas mal dérangé du bulbe. Eh bien Sherlock Holmes, grâce à lui, la Première Guerre mondiale ne commencera pas en 1911.
Comment ça elle commencera en 1914 et ça ne change rien au problème ? Chipotez pas, je vous dis que Sherlock Holmes a sauvé l'humanité.
Robert Downey Jr s'amuse comme un petit fou à se travestir et à incarner ce Sherlock. C'est un des seuls point positif du film, avec un reste du casting à la hauteur, encore une fois, mais dans des rôles moins valorisant pour les acteurs.
Les scènes d'action ne sont pas trop mal fichues, simplement on a l'impression de voir du Matrix en 1911, et en moins bien... 15 ans après la sortie de Matrix. Ils n'ont pas osé le bullet time, mais c'était pas loin.
La photo est une catastrophe : on a l'impression que le chef opérateur a trempé sa pelloche dans un pot de peinture grise. La prochaine fois, tourne en noir et blanc, au moins ce sera assumé.