Sherlock Holmes : Jeu d'ombres par Johannes Roger
Il en est de certains films comme de certains vins, agréables et surprenant à la première gorgée, puis dés la deuxième plus rien. Ce « Sherlock holmes : jeu d’ombre » c’est un peu une deuxième gorgée. Tout y est hypertrophié par rapport au précédent, sauf le scénario hélas. Plus de blagues, plus d’action, plus de cabotinage, plus de sous-entendus homos (pauvres personnages féminins. Reléguées à l’arrière plan, elles font tapisserie), plus d’effet mais moins de sens. Sherlock n’enquête quasiment plus, il se contente de jouer au chat à la souris avec un Moriarty qui manque singulièrement de charisme. Tout cela se regarde du coin de l’œil et on se dit tout de même qu’on aurait mieux fait de mater un bon vieux Basil Rathbone.