Un film emblématique et magistrale qui casse les codes cinématographiques de l’horreur. Kubrick, réalisateur de talent qui est arrivé à passer d’une fiction littéraire à une fiction cinématographique nous prend de court avec son film Shining. Stephen King, maitre de l’horreur et de l’épouvante nous transporte dans un univers parallèle et presque inimaginable avec ce livre.
Stanley Kubrick, qui a décidé d’adapter ce chef-d’œuvre littéraire, arrive à recréer un chef-d’œuvre cinématographique.
Le film se passe dans un hôtel, au fin fond des montagnes, perdus et isolé, nous plonge dans une atmosphère malsaine, horrifique mais à la fois attachante. Un huit clos grandeur nature qui nous coupe le souffle dès la première scène jusqu’au finale.
Le film est tellement bien réalisé que sur les 3 personnages principaux du film, on a l’impression de devenir un personnage de ce film, de faire partie du décor, d’appartenir à cette famille tourmentée et isolée au fin fond des montagnes enneigé.
Les musiques nous mettent à l’écart de tout, nous plonge dans un univers différent du nôtre : on a l’impression de porter un casque audio et de ne plus rien entendre autour de nous : il y a seulement la musique, l’hôtel, la famille et nous.
Au final, Kubrick nous fait peut-être intervenir dans le film d’une quelque conque façon mais il arrive aussi à nous faire identifier à un des personnages. Malheureusement ce n’est pas le personnage rêvé de tous mais justement, il arrive à nous faire prendre conscience que l’isolement, l’acharnement et la solitude ne sont pas les meilleures manières de vivre sa vie. A la fin du film et même pendant le film, on se dit « Ah oui quand même… »
Ce film est peut-être une fiction mais il a un côté réaliste dans le fond qui nous fait prendre une claque, déjà, au niveau visuel, musicale mais aussi au plan personnel, sentimentale et familiale.