Appartenant à un sous-genre du cinéma d'action, celui du film de prison, shot caller arrive à manier tous ses passages obligés (la découverte de l'univers carcéral, les gangs, la violence, l'épouse délaissée etc...) de façon suffisamment maligne pour qu'on suive la trajectoire maudite de Coster Waldau. Deux atouts pour cela. D'abord un scénar plus malin que ce qu'il laisse voir, louchant du coté de la tragédie grecque. Ici pas de rédemption, juste le poids d'un fatalité sanglante, et le prix de la survie est effectivement élevé. Deuxio un Coster Waldau impérial qui confirme tout le potentiel d'acteur que son physique de beau gosse de GOT ne laissait pas penser, à savoir une capacité à exprimer les émotions les plus violentes par le regard et le geste.