When the afternoon air currents mix, we can even touch the stars without fear!

Un film plutôt mignon, portant une nouvelle fois sur nos rêves, mais aussi comment apprendre à vivre avec, à les réaliser mais surtout à les extérioriser. Comment se faire un chemin dans notre monde, trouver sa voie. Alors c’est vrai que le film a quelques points qui dénotent : la vie collégiale et ce qui a autour un peu trop bien retranscrite, le yoyo émotionnel du personnage de Shizuku qu’elle en devient difficile à cerner par moment, la conclusion du film (alors qu’on parle de gamins de 14-15 ans quoi, dans les années 90), les parents un peu trop passifs. Toutefois, encore une fois, le message de fond que le film délivre fait mouche et il y apporte des réponses intéressantes. On y retrouve cet aspect bien connus des conteur d’une inspiration dévorante qui a besoin d’être extériorisée et à quel point cela peut se montrer salvateur une fois qu’on y parvient, comment cela nous permet d’y voir plus clair. L’univers psychédélique créé par Shizuku peut surprendre, voir déteindre avec le reste du film hyper-réaliste, mais ça illustre justement ce propos. L’animation est encore une fois superbe et la musique très sympa (d’autant plus par le rôle qu’elle joue dans l’intrigue).

Bref, pas forcément le plus mémorable ni le plus intéressant des films Ghibli, mais encore une fois un film touchant et efficace qui mérite le détour.