Apocalypse Ñow
Ce qui fait de Denis Villeneuve, depuis maintenant quelques années, une véritable valeur sure du cinéma nord-américain, c’est qu’il est tout sauf un pur produit hollywoodien. Prisoners n’était pas...
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le 10 oct. 2015
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Je n'ai jamais été fan pourtant de Villeneuve, Prisoners et Enemy ont leurs qualités notamment sur l'atmosphère, le suspense, mais ça restait à mon sens des films globalement mal écrits et aussi devrais-je dire assez bêtes. Sicario gomme tous ces défauts en orchestrant une énorme virée cauchemardesque au pays des Cartel sans bout de gras, limpide et direct tout en sachant garder habilement le mystère pour avoir ce sentiment inéluctable que "tout nous dépasse". Le film formellement est impressionnant, la photo de Deakins comme toujours est incroyable et certaines séquences sont scotchantes de tension et de violence sourde. Les personnages sont assez nébuleux et fascinants notamment Benicio del toro qui trouve son rôle le plus imposant et flippant. Pour une fois Villeneuve offre une vraie cohérence, un bloc solide sans qu'il ait besoin de verser dans la grosse symbolique poseuse ou d'user de trop gros dialogues explicatifs. On peut peut-être reprocher un manque de surprises dans l'exploitation des thématiques, mais ce serait renier la force brute qui émane tout le long du métrage, notamment avec cette radicalité dans le traitement qui fait plaisir à voir (les 20 dernières minutes jubilatoires). A voir absolument.
Créée
le 3 févr. 2019
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