L'indépendant américain, c'est un peu comme le film d'auteur français, c'est plein de clichés à la con, il y a un paquet de choses moyennes, mais quand c'est réussi, ça donne des perles comme Sideways.
Ce qui fait la force du film c'est la façon dont Payne arrive à rendre réaliste, très proche de nous, des personnages et des situations assez excentriques. Il y a cet aller-retour permanent entre un fond émotionnel touchant et les dialogues bien singlants, les vanne bien senties, entre le réalisme des maison/motels/fringues de mauvais goûts et les situation délirantes.
La recette peut paraître simple, être proche du spectateur tout en ne lésinant pas sur l'écriture. Combien de film se seront plantés en essayant de marcher dans ses traces ? C'est pas si facile d'être honnête…
(Et c'était bien sympa de revoir au ciné, merci le mk2 blibli !)