Se basant sur une histoire moins pléthorique, bien plus linéaire et incroyablement creuse que Sin city premier du nom, J'ai tué pour elle fait mollement le travail avec cette désagréable impression d'avoir un budget amputé de moitié d'où une stylisation carton pâte mal finie qui bave et agresse les yeux. Les acteurs jouent comme dans une novela, mais connaissant Rodriquez, c'est peut être volontaire.
On pourra apprécier cependant les efforts d'Eva Green pour nous montrer son anatomie en détail tout au long du film, et c'est déjà pas mal.