(...) On ajoutera Sinister au rayon des films d’horreur sans aigreur. Ethan Hawke y affronte des spectres sur pellicule, cela fonctionne. Ces antagonistes épurés prouvent que l’on peut créer de l’effroi à partir de n’importe quoi, pourvu qu’il soit dosé sans zèle. Même terrifier avec une planche de Ouija s’envisage. Mais il faut répandre la menace, creuser des alcôves de répit pour ensuite y asséner des percées subreptices. Peindre une ambiance, secret de la singularité. Le récent It follows (voir « Une gueule d’atmosphère ») employait une palette inédite. En matière de chocottes, on aime les éclaboussures de l’art moderne. Sautez à pieds-joints dans les flaques qui jalonnent le Styx.
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