Il n'est pas inné de réaliser un bon James Bond et de trouver la puce qui fera la différence et élèvera le film au rang de culte. Skyfall nous laisse sur un sentiment perplexe. Tantôt novateur, tantôt nostalgique, ce film à l'image de son réalisateur cherche à se démarquer tout en jonglant avec les codes qui jusqu'ici ont contribué à immortaliser le succès de la franchise. Les spectateurs que nous sommes sont volontairement balancés durant tout le visionnage et priés de ne surtout pas décrocher avant la fin, ce moment précis où tout se décante et finit par trouver une explication.
Centré sur le passé, le présent et l'avenir de ses personnages clés, Skyfall est un James Bond qui nous fait certes voyager mais qui finit toujours par revenir aux sources, donc au QG, le tout implémenté de ces fameuses scènes d'actions légèrement débordantes, mais toujours justes et savoureuses.
A la fin, on nous pose indirectement cette question : En voulez vous encore ?
Tout comme le héros, je répond : With pleasure... With pleasure.