Dans un village du Yorkshire en Angleterre, Toby dirige le collège de la petite ville et ne cache pas son penchant pour la bouteille. Sa femme Celia dissimule mal la déception de la vie qu’ils mènent, là où Miles, professeur du collège semble épanoui, bien qu’il vive avec Rowena, flamboyante et fort entreprenante, tandis que le jardinier s’avère tout aussi excentrique que sûr de lui.
Dans ce couple de films, chaque personnage est doté d’une couleur de vêtement et d’une autre pour le fond qui l’accompagne. Ils sont tous campés par le tandem Sabine Azéma – Pierre Arditi.
Sur le plan narratif, il est étudié ce que l’histoire aurait donné, en cas de bifurcation du sort, de changement d’un élément de la scène précédente, selon la règle du « ou bien… ou bien ». Hasard et déterminisme se disputent la partie sans cesse, dans un jeu qui pourrait être sans fin. Ces discussions et analyses relèvent d’une analyse ludique de l’existence sur le libre arbitre, où le jeu pluriel des acteurs relève d’une prouesse à saluer. Ces deux films font rire et réfléchir, ce qui est loin de s’avérer vain.