Me rendant dans les salles obscures assez régulièrement (une fois par semaine), j’ai dû subir cette bande annonce insipide, avec un héros jeune qui l’est tout autant – déjà que bon, Han Solo, je m’en tamponne un peu le coquillard dans l’univers Star Wars - et plus je la voyais, plus je me disais que j’allais détester ce film. Et finalement… mis à part certaines scènes d’action très réussies (la scène du train est assez savoureuse), le reste est… anecdotique.
Han Solo, dont on apprend l’origine de son nom, et quelle révélation incroyable (emoji clin d’œil), vit sur Corellia, planète qui est sous le joug de la « terrifiante » Lady Proxima, sans Centaures. Il est amoureux et veut se barrer de là avec sa belle, Qi’ra, et devenir pilote. Alors que lui parvient à s’échapper, son amoureuse, malheureusement, n’y parvient pas. Son but ? Devenir pilote, acheter son propre vaisseau, revenir pour la libérer et s’enfuir… Puis, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Fin.
Peu de surprises dans l’histoire, mais c’est assez logique. On veut du Chewbacca, du Lando Calrissian, du Faucon Millenium, et de l’action. Le cahier des charges est rempli à ce niveau mais sorti de cela ? Pas grand-chose d’autre. On a un Solo qui va se retrouver dans un coup, qui va vouloir sa part du butin, qui va se retrouver à faire un casse qui consiste à voler du Coaxium, un carburant miracle qui vaut cher, afin de pouvoir s’acheter son propre vaisseau pour s’enfuir avec sa belle. Alors, oui, la scène du train est marquante, les « balades » en Faucon Millenium sont plutôt impressionnantes, les décors sont assez sympas, mais… le reste est, comme je l’écrivais plus haut, anecdotique. Ah si, il y a un twist final… ahem.
Emilia Clarke, je ne la trouvais déjà pas géniale dans le Terminator Genisys… je ne vais pas changer d’avis. Alden Ehrenreich, dans le rôle principal, fait un Han Solo vraiment très moyen. On retiendra donc la prestation de Donald Glover, vraiment charismatique et truculent. Puis, Thandie Newton s’en sort plutôt bien pour le peu qu’elle a à donner. J’aurais apprécié la voir un peu plus.