Comment ce Solo : A Star Wars Story a pu autant se faire défoncer par la critique et le public, alors qu'il s'agit certainement pour moi du meilleur Star Wars depuis peut-être Returns of the Jedi et surement depuis The Force Awakens
Oui Rogue One m'avait endormi, oui The Last Jedi m'avait déçu, trop faussement sérieux, trop mal montés, bizarrement castés, et si peu attachants.
Peut être que c'est le fait que se soit autant un Star Wars qu'une grosse inspiration des Guardians of the Galaxy...
Peut être que c'est parce que c'est le premier Star Wars depuis bien longtemps que je ne vois pas au cinéma, mais bien au chaud dans ma petite salle à moi...
Peut être que c'est le fait que je sois tellement sceptique à l'idée de faire un film autour des origines du mythe Solo, aidant à créer ce bien connu sentiment de sympathie pour un métrage duquel on attendait rien et qui au final a fait le job...
Mais au final peut-être que pour moi au final un Star Wars, c'est avant tout un Han Solo (et un Chewie) dans le Millénium, avant d'être une histoire de Jedis. Quand retentit une reprise du "The Asteroid Field" de John Williams dans une scène de vol spatial, il y'a trop de bons souvenirs qui remontent en moi (Rebel Assault II, je pense à toi bébé), et je souris.
Tout est fait pour me faire plaisir dans ce 10ème film estampillé Star Wars, pas de bêtes en plastiques cheloues, pas de crise d'identitié jedi à la noix, Ron Howard nous l'a fait à l'ancienne, mais avec une touche de comédie bien actuelle (le droîde militant pour ses droits :D). Il faut aussi saluer un super casting, Alden Ehrenreich inconnu au bataillon fait super bien le job, Woody Harrelson qui fait du Woody Harrelson, et j'ai beaucoup aimé Donald Glover dans le rôle de Lando, impeccable.
Et puis on en apprend enfin un peu plus sur ce fameux Raid de Kessel en 12 parsecs (et des poussières).
Alors oui, il ne révolutionne rien, oui on ne dépasse sans doute pas la dizaine de personnages avec du dialogue, mais j'ai passé un super moment, alors que j'avais peur que ça ne m'arrive plus jamais devant un Star Wars. Tant pis si je n'ai aucun goût.