Un film sur la féminité avec une réelle portée universelle.
Des sourires et des larmes, jumelles dans cette douleur qu’est vivre.
Sur la musique, comme hors de l’existence, sorte de langage angélique à la portée des hommes, bout du paradis perdu.
Du besoin de raconter, de comprendre, de simplement dire ce qui s’enferme, si facilement, en nous ; ces petits riens qui forme un tout pour nous et qui doivent être partagé pour s’épanouir sous peine de pourrir.
Troublant tableau du rapport mère/fille, à son paroxysme, dans le tragique le plus fort.
L’émotion et les frissonnements qui surgissent en nous face à ce tableau automnal.
La maladie, le corps, l’esprit. La vieillesse, l’égoïsme et la mort, la beauté aussi, tout ça.
Un immense pardon.
Bergman n’est pas qu’un cinéaste de génie, c’est que lui n’a pas fait que du cinéma enfaite, mais a mis la vie à l’écran.