Aprés 8 ans de recherche d’une idée pour concurrencer « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? », Warner accouche enfin de ce Space Jam… qui ne vise pas le même public.
Les Monstars recherchent une attraction à ramener sur leur planéte et se verrait bien ramener les Looney Tunes. Mais pour ça ils devront les affronter lors d’un matche de Basket. Les Looney Tunes font alors appel à Michael Jordan !
N’est pas Robert Zemeckis qui veut et ce Space Jam le prouve. Plutôt destiné à un jeune public, il retire donc tout ce qui pourrait être trop subversif pour se concentrer sur le fan service. Ne serait-ce que par la présence de Jordan, mais aussi d’autres basketteurs de l’époque. Sans oublier les apparitions d’un Bill Murray toujours trés appréciés et des gags des Looney Tunes qui sont d’ailleurs fort bien rendu. Parcequ’il faut bien le reconnaitre : la technique n’a pas tant faiblit et le film reste encore trés regardable aujourd’hui ! Et ce même si certaines interactions restent perfectibles. Notamment dans les derniéres minutes du film, lorsque celui-ci s’emballe et tente divers effets.
Maintenant, pour en revenir à l’histoire, il faut noter qu’elle prend place alors que Michael Jordan avait réellement, pendant un temps, abandonné le basket pour le baseball. Se servant de cette anecdote, ils en font la base d’une oeuvre qui se contente peut-être un peu trop de son match de baseball. La courte durée du film confirmer qu’il y aurait eu moyen de faire plus. Mais le résultat reste sacrément divertissant et s’impose toujours comme un trés bon moment à passer en famille, et ce même si le jeune public d’aujourd’hui n’y sera que peu sensible…