Critique N°158 : Un grand réal, implique un grand film de super-héros.

• Peter Parker est élevé par sa tante May et son oncle Ben dans le Queens de New York. Tout en poursuivant ses études à l'université, il trouve un emploi de photographe au journal Daily Bugle. Il partage son appartement avec Harry Osborn, son meilleur ami, et rêve de séduire la belle Mary Jane.
  Mais au court d'une sortie scolaire, Peter se fait mordre par une araignée génétiquement modifiée qui lui attribuera une multitude de pouvoir

Nous sommes en 2002, X-Men, Blade et Blade II ont tout retourner sur leurs passages, alors forcément les firmes ayant rachetés des personnages Marvel quelques années auparavant continue sur cette lancée avec Spider-Man.
Cette fois c'est Sam Raimi qui va sortir de sa zone de confort pour nous faire un des meilleurs films de super-héros jusqu'à l'ère MCU.

Étonnamment, ce film va lancer la mode des : "c'était mieux avant", alors que ce film te crache à la gueule des défauts énorme. Cependant ça ne m'empêche pas de l'adorer et de le savourer à chaque visionnage.
Déjà si on relève le premier problème ça sera le choix de l'acteur principal et de ses comparses du "même âge" ; Tobey Maguire qui ne sera pas spécialement un mauvais acteur mais plutôt trop vieux pour jouer un ado qui finit son lycée. Il y a aussi les FX qui ont franchement prit un coup de vieux, Raimi n'a jamais été un grand utilisateurs d'effets spéciaux (Evil Dead peut en témoigner).
Quelques faux raccord bien trop visibles pour qu'ils soient gardés à l'écran (mais ils l'ont été) sont aussi présent.

Mais à côté de ça, les pouvoirs de notre Spidey viendront des premières apparitions du personnages pré-The Amazing Spider-Man ; ce qui choquera tout les non-initiés qui te lâcheront des "ah bon spider-Man a des lances toiles ?".
Kristen Dunst qui jouera MJ sera à la fois parfaite et en même temps exaspérante, la où James Franco jouera un parfait Harry, Rosemary Harris une parfaite Tante May et J.K. Simmons deviendra l'incarnation même de James Jonah Jameson.
L'antagoniste, en la personne du Bouffon Vert, sera interprété par Willem Dafoe qui, malgré un petit sur-jeu, sera très appréciable.

Dès le premier film Raimi placera des pions pour les prochains films ; le dilemme de Spidey hésitant entre lutter contre un ennemi trop fort pour lui ou la simplicité et s'allier avec cette même personne. Qui amènera dans le prochain film a se poser des questions sur la responsabilité de ses pouvoirs, qui amènera au troisième opus et les conséquences de la mauvaise utilisation du costume.

Le dernier point fort qui aura marqué les esprits de toute personne ayant visionné ce film, la musique de Danny Elfman, avec un thème extraordinaire accompagnant parfaitement les moments dramatiques, fun ou d'action.

Alors Spider-Man a peut-être quelques défauts, mais il amène à l'écran un des personnages de comics les plus apprécié de l'univers et ce sera fait avec beaucoup d'amour.
Avec le méchant le plus emblématique de l'univers balancé dès le premier épisode et avec une fin ouverte, Sam Raimi nous oblige à avoir une hype de fou en espérant un second opus.
Et on va pas se mentir, Tobey Maguire est pour toute une génération devenu le Spider-Man parfait et c'est pas Andrew Garfield qui me fera changer d'avis.