Spider-Man 3 par Alligator

La série avait déjà montré notamment sur la morale à deux balles à la fin du premier épisode ou avec l'arrogance masturbatoire de la bannière étoilée également qu'elle avait les moyens de se laisser aller à produire quelque chose d'arriéré, d'écrire quelque chose digne de l'encéphalo d'une moule, bref de nous pondre une grosse merde. Si le premier épisode avait laché deux grosses caisses à la fin, ici, on a droit à un festival de pestilences. On atteint là le summum du ridicule.

Avec un scénario inqualifiable... allez j'essaie... monstrueusement imbécile. D'une bêtise abyssale et au coupable grotesque.
Un nanar qui fera date. Risible du début jusqu'à la fin et c'est là son seul mérite. Il fait rire de bout en bout.

D'abord dans la faiblesse anémique du scénario : pardonnez-moi mais "attrape-nous si tu peux" est aussi drôle qu'un "c'est çui qui dit qui y est" ou "mon papa il va casser la gueule à ton papa".
Se lançant dans des défis de cour d'école, les personnages naviguent sans aucune soucis de crédibilité entre haine et amour, haine et amitié, au gré d'évènements saugrenus : qu'attendait donc le major d'homme pour faire ses révélations tardives? Rien que d'y penser à nouveau, je pouffe. Vraiment ce film restera comme un des nanars les plus bouffons que je connaisse. Et ce n'est qu'un élément parmi d'autres des invraisemblances qui parsèment ce récit déficient.

Ne comptez pas seulement sur l'histoire pour vous fendre la poire, les comédiens au zénith de leur forme nous offre des scènes d'anthologie dans le jeu lamentable. Mention spéciale à Topher Grace, Maguire et Franco qui nous offrent de bons moments de rigolades. On peut se moquer.

Il ne faut pas s'attendre non plus à s'exstasier sur les effets spéciaux qui révèlent un peu trop leur origine numérique. Les mouvements par exemple sont beaucoup trop factices, la vitesse n'a rien de réelle non plus. Bref, c'est panique à bord.

Donc n'hésitez pas à goûter ce spectacle entre copains, poilade garantie!