Comme un bain de vodka

Un film atypique aux retombées trouble sur fond de conflit interprofessionnel entre psychanalyse et psychiatrie. Une ambiance plus sombre qu'un jour de pluie a l'enterrement d'un sans abri. Loin d'être un radis, ce film tend a apparaître comme une très bonne dissertation doté d'une conclusion dont l'ouverture n'élargis finalement que très légèrement le sujet. Entre film d'auteur et film grand publique pour un (très) amateur comme moi, il semble s'inventer lui même son propre genre, sa propre catégorie avec brio. Mené strictement presque mécaniquement, l’enchaînement des plans creuse les sillons du scénario. Le jeu d'acteur ressemble a un solo de violon de Lindsey Stirling tant le connus frôle le futuriste. Visuellement déplaisant, irritant l'oreille, déclenchant attachement, haine, pitié, espoir, ce film nous sali comme une compilation de crash routier autant qu'il repousse nos limites sentimentales comme l aurait fait en son temps un dimanche jour d'anniversaire d'un caporal une attaque au gaz moutarde.