Spring Breakers par SuperTAZE

Un projet X au féminin, avec des Disney-girls à contre-emploi en plein springbreak, il y avait moyen d’obtenir un résultat assez hallucinant.
Autant le dire tout de suite, c’est raté. Mais alors autant dans les largeurs que dans les longueurs. Truc rarissime au cinoche : je me suis même endormi pendant la séance…. oO

Nous voilà donc avec ce film (encore que, le mot convient-il à cette bouse) monté/déconstruit comme un clip de MTV sous acide, qui fait mal au crâne par ses plans saccadés & ses couleurs fluos.
L’histoire de 4 poufs de banlieue américaine qui partent en springbreak pour se lâcher complètement mais qui, faute de thunes, tombent dans les filets d’une caricature de rappa-gangstaman & se mettent à trafiquer/voler/tuer dans tous les sens.

Pour un résultat aussi vide que ces adolescentes californiennes décérébrées, leur chaîne de TV fétiche (MTV, pour ne pas la citer) & leurs mythes urbains. Pas de critique ou d’analyse ici, juste un voyeurisme malsain & puritain (car on les regarde sucer des bites & s’envoyer en l’air, mais en coupant la caméra juste au moment où un téton pourrait apparaître, USA mode…). Idem pour les types qu’elles butent à grands renforts de flingues, mais sans la moindre goutte de sang (le sang c’est violent, pas les armes à feu, enfin ma bonne dame, vous n’avez vu les pubs de la NRA…).

Dommage, ça aurait pu déboucher sur un truc bien ce film, mais au final ça ressemble surtout à l’improbable & vomitif rejeton d’un porno japonais & d’un clip de rap californien.