le 7 sept. 2020
Alien, le huitième camarade
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J’ai eu de la chance car avant de voir Sputnik, un film russe sorti cette année, je n’avais vu ni bande annonce ni résumé et l’affiche que j’ai posté est la seule que j’avais vu passer. Du coup, j’ai pu apprécier ce petit film a sa juste valeur en découvrant son intrigue au fur et à mesure. Moi qui croyait que c’était une sorte de « Etoffe des Héros » version soviette… Bref, si vous ne l’avez pas ou que vous n’en avez pas entendu parler, filez donc le voir, cette petite chronique ne s’envolera pas, vous la lirez plus tard.
Bref, ce Sputnik est une série B franchement réjouissante, d’abord parce que c’est un film russe et que, allez, soyons honnêtes, on se bouffe tellement de daubes made in USA que ça fait du bien de voir autre chose, une autre approche, une autre sensibilité à une histoire de SF classique qu’un yes man yankee aurait pu transformer en truc moche et sans intérêt. Mieux, le film se déroule en 1983 et prend place dans une base du Kazakhstan soviétique, excitant bien sûr l’imagination et forcément le cadre, les costumes et les décors (l’architecture par exemple) donnent une couleur particulière au film. L’intrigue s’enrichit ainsi de l’ambiance de cette époque et de cette partie du monde, notamment dans le rapport que les personnages entretiennent avec la réalité, le mensonge, la propagande et au milieu de tout ça la notion de héros au cœur de l’URSS.
Techniquement, le film est au poil, c’est plutôt bien réalisé, plutôt bien photographié, plutôt bien mis en musique et tout ça repose sur l’interprétation convaincante d’une poignée d’acteurs concernés qui donnent vie à des personnages subtilement tricotés. C’est déjà pas mal mais quelques éléments inattendus se répondent de manière subtile tout au long du film et lui offrent une richesse supplémentaire permettant d’aller un petit peu plus loin que son script de pur film d’exploit’. C’est sympa à la fin de relier ces quelques points et ça permet de passer outre les quelques défauts mineurs d’une intrigue un peu étriquée ou la frustration de ne pas en voir plus. Mieux, j’étais étonné qu’un film se déroulant au début des 80’s s’appelle « Sputnik », pourquoi pas plutôt « Soyouz » qui aurait été plus approprié ? Et bien la réponse réside dans le sens du mot sputnik en russe. Une autre petite finesse réjouissante.
Franchement, si vous n’avez pas vu le film, c’est vraiment dommage de lire maintenantque la bête autour duquel évolue l’intrigue est une jolie réussite. Son design reste classique mais il estsympa et même, sur certains plans, sa tronche toute choupinou arrive a être joliment expressive… reste seulement que je trouve un peu dur à avaler que le bestiau puisse se couler tranquillou dans l’estomac d’un gars… Quand tu vois qu’il suffit que tu grailles tout seul une pizza un peu grosse pour te sentir comme le bibendum de SOS Fantômes, alors une bestiole d’un mètre cinquante…
Bref, Sputnik m’a beaucoup plu !
Dzięki Przem za odkrycie!
Créée
le 9 janv. 2021
Critique lue 270 fois
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