7 ans après "Solaris", Andreï Tarkovski reviens à la science-fiction. Et une chose est sûre, c'est qu'entre ces deux oeuvres, bien des point communs s'y trouve. Bref, "Stalker" est certainement l'un des films les plus réputés du cinéaste russe, et cette réputation est justifié certes, mais sa description elle, est bien plus complexe. Comment, sans effet spéciaux, Tarkovski peut il arrivé à un tel résultat ? C'est juste bluffant, il nous embarque tout d'abord pendant près de 10 minute de muet puis pendant environs 40 minute dans une ambiance sépia, au beau milieu d'un décors apocalyptique, car en effet, Stalker est un film abordant la fin du monde, ou plutôt la fin d'un monde ... Cette univers jaunâtre, ce camaïeu terne est l'absolu contraire de la Zone, endroit mystique, où l'on passe la plus grande partie du film, c'est aussi la partie réel, vivante, celle où toute forme de vie et de mort se confond. Andreï Tarkovski nous plonge alors dans une promenade, un parcours à la fois magique et inquiétante, tel un chemin de croix nous menant au bout de l'espoir, dans une salle où l'Humanité y reposerait ? ... Guidé part le Stalker, interprété part Alexandre Kaidanovski, impeccable dans son personnage, il représente bien plus que cela, il est aussi une certaine neutralité, une certaine représentation de la foi. Il est aussi l'équilibre entre l'écrivain et le scientifique, qui donne un parallèle plus qu'intéressant entre la croyance religieuse, les convictions et le savoir. Mais les parallèles ne sont pas qu'ici, ils s'y trouve tout au long du film, entre la Zone, point précis connu de peu de personne, y faisant entré les plus malheureux et l'endroit de soit-disant réalité, la Russie, où règne peu de vie, d'entrain. La Zone justement, endroit le plus important de l'oeuvre, est sublime, la nature y est mis de l'avant, la brume donne un rendu magique, et regorge de coin superbe, triste mais beaux, comme le chant de char, ou bien le lac. Et le tunnel, passage sombre, affolant, nous emmenant dans une salle inoubliable, plus que la salle, c'est le film qui l'ai, grâce non seulement à sa photographie resplendissante, alternant les nuances, les ambiances mais aussi les cadrages, les mouvements de caméra lent, les plans fixe somptueux, les prise de vue, d'angles, bref, Stalker est un chef d'oeuvre de maîtrise, tant part sa plastique que part sa technique. Andreï Tarkovski aurais pu se contenté d'un film complexe mais avec des élément de réponse, or, il préfère nous laissé songeur, interrogatif, rien que part la dernière scène du film, qui est d'une grande beauté, mais aussi d'une grande tristesse, apportant plus de réflexion qu'autre chose, et alors ? n'est ce pas là la preuve qu'un film c'est aussi une oeuvre d'art ? Art que le cinéaste russe aime et montre souvent. Et que dire du chien, véritable phénomène d'obsession, qui bien que bizarre, offre quelques chose de grandiose au film, c'est incroyable, mais ce chien possède quelques chose d'encore curieux, mais en qui j'y vois une personnification d'un dieux (anubis ?) ou alors de Dieux en personne ?? et l'apparition de l'aigle ? En somme, si "Stalker" n'apporte pas toute les réponses à ses questions, c'est aussi parce que certaine chose sont inexplicable, en revanche, quelques chose l'ai bien, c'est que ce film est d'une beauté immense, 2H35 de maîtrise, d'image éternel, qui ne touche pas forcément sur le moment, mais qui marque l'esprit au fer rouge, qui nous hante, qui force l'admiration, oui, Stalker est un bijoux obsessionnel, doté d'un univers riche, soutenu part une bande son pus que troublante. Les bruit viennes et forme une musique alors que les silences sont bruyant et sourd ... Stalker, où le voyage mystique nous amenant dans l'antre de l'Humanité, réalisé part l'un des plus grand génie du cinéma.
bidulle3
10
Écrit par

Créée

le 1 juil. 2012

Critique lue 540 fois

8 j'aime

bidulle3

Écrit par

Critique lue 540 fois

8

D'autres avis sur Stalker

Stalker
Cnarf06
1

Où l'on peut prendre le vide pour de la profondeur

Quand on voit une bouse hollywoodienne on ne se prive pas de déverser sa bile sur l'infâme produit qui nous a fait perdre 90 minutes de notre si précieuse vie. Mais comment admettre qu'on ait lutté...

le 14 déc. 2011

265 j'aime

127

Stalker
youli
9

Critique de Stalker par youli

Quelque part en U.R.S.S., un lieu attire toutes les convoitises : « La Zone ». Non-lieu post-apocalyptique, où des fossiles de civilisation industrielle sont envahis par la nature sauvage et la...

le 17 févr. 2012

223 j'aime

43

Stalker
Shammo
4

L'angoisse de la mauvaise note

Tous mes éclaireurs éclairés ou presque ont mis la note suprême (10) à ce film. Du coup, j'ai des sueurs froides en écrivant cette critique: mais je me dis que ça vaut mieux que de tenter de passer...

le 31 mai 2011

173 j'aime

37

Du même critique

Belle de jour
bidulle3
9

Critique de Belle de jour par bidulle3

Véritable objet de désir, Catherine Deneuve est ici plus qu'une icône de beauté, plus qu'une jeune femme désiré et dénudé, elle incarne le plaisir charnelle de l'homme, l'avidité du sexe et la soif...

le 26 mars 2013

16 j'aime

The Tree of Life
bidulle3
8

Critique de The Tree of Life par bidulle3

C'est d'une étrangeté assez rare que j'ai aimé ce film. Terrence Malick fait partie de cette race de cinéaste capable de rendre à l'écran la couleur d'une âme ou de montré le coeur de la nature, la...

le 25 avr. 2013

13 j'aime

1

Fahrenheit 451
bidulle3
6

Critique de Fahrenheit 451 par bidulle3

C'est un film assez étrange. Farhenheit 451 ne ressemble à aucun autre long-métrage de son réalisateur, c'est une oeuvre intéressante, presque passionnante part moment, mais qui vieillit terriblement...

le 4 avr. 2013

12 j'aime

1