Fin des années 50, quatre gamins décident de partir à la recherche du cadavre d'un jeune garçon, heurté par un train. En quête de gloire, ils vivront surtout une formidable leçon d'amitié et de maturité.


Stand by me est une adaptation plutôt fidèle de la nouvelle Le Corps, parue dans le recueil Différentes Saisons, écrit par Stephen King. Celui-ci déclarera que Le Corps est la nouvelle la plus autobiographique qu'il ait jamais écrit. On trouvera dans le même recueil Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank dont fut tiré l'excellent film Les évadés.


Ce film était un de mes préférés quand j'étais jeune ado. Je l'ai vu des dizaines de fois, à tel point que je connaissais des répliques par cœur. Ma découverte de Stephen King date de la même période. Quand j'ai vu que Neph en parlait sur son blog dans le cadre du challenge Stephen King, elle m'a donné envie de le revoir.


En revisionnant ce film, c'est un pur sentiment de nostalgie qui m'a envahi. Ne cherchez donc aucune objectivité dans ce billet. J'adore ce film. Même après 10 ans sans le voir. Intemporel, il n'a pas pris une ride. Il est avant tout une quête initiatique de quatre jeunes ayant une histoire familiale pas du tout évidente et qui essaient de s'en sortir. Leur besoin de se faire reconnaitre au travers de la découverte du cadavre du jeune Ray Brower va se transformer en désir de grandir et de prouver qu'ils ne valent pas moins que les autres.


Les quatre jeunes acteurs sont remarquables. River Phoenix dans le rôle de Chris Chambers sort clairement du lot. Mort d'une overdose à 23 ans, l'acteur aurait certainement été un des grands noms du ciné hollywoodien s'il avait vécu. A noter que Wil Weathon, qui joue le rôle de Gordie Lachance, le héros de l'histoire apparait dans deux épisodes de la saison 3 de The Big Bang Theory.


J'ai retrouvé avec un plaisir immense les scènes cultes du film : "Chopper, choppe-lui les couilles", le concours de tarte aux airelles, la scène de la biche au petit matin (celle-là me rappelle en plus une expérience personnelle lors d'un voyage au Canada), l'évite-train, le bocal de pièces de Vern, ...


A la fois triste et réjouissant, Stand by Me est à regarder avec une âme d'enfant et en se laissant porter par l'atmosphère de petite ville des États-Unis pendant les années 50.


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TiggerLilly
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le 14 déc. 2014

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