Lens flare mode activated.

Bonjour mon nom, c'est J.J.

J'ai l'habitude du succès, vous savez. J'ai déjà quelques séries à mon actif. Je les lance avec des super concepts et ensuite, j'y touche plus. Comme ça quand elles partent en couilles, je dis que c'est pas de ma faute parce que j'écris plus le scénar. Et puis merde, j'ai quand même réussi à faire croire à des millions de mecs que Jennifer Garner était bonne. C'est pas la classe, ça ? Et je vous ai déjà dit que vivre sur une île déserte entouré d'inconnus pouvait vous permettre de vous repentir, d'oublier vos soucis. Et qu'importe si à la fin, y'a pas vraiment de fin.

Bref, parce que les séries c'est mignon mais il reste 2-3 cons qui vont toujours au ciné alors je fais des films. Je récupère des trucs à la mode ou qui ont besoin de l'être et je le tourne à ma sauce. En gros, ça me permet de filmer des gens tout émus au ralenti en coupant tous les sons du film avec une belle musique classique en fond. Parce que la musique classique, c'est émouvant.

Alors me voilà avec ce Star Trek qui plaira pas à tout le monde. Mais qui plait un peu. Si j'avais mis un autre méchant que le cliché du bad guy latino peint en vert et recouvert de tatouages, peut-être que les gens auraient compris pourquoi il était là. J'ai encore Eric Bana qui me pose là question d'ailleurs. Quant aux autres acteurs, je suis allé les chercher dans ce que je kiffe, les séries. Me voilà donc avec Sylar de Heroes en Spock, ce qui fait que des fois il sera méchant. Je l'ai entouré de mecs venant de gros blockbusters comme le Seigneur des Anneaux, les Jason Bourne ou encore Pirates des Caraïbes où j'ai trouvé Zoe Saldana... C'est pas dégueu quoi.

Après, j'entends qu'on m'dit :" JJ, ton film il est cool, il ressemble à ce que tu fais. C'est pas nul c'est sûr, c'est même bien de temps en temps. Y'a des gens qui pleurent sous fond de musique classique mais c'est toujours un poil trop long et qu'est-ce que ça fait de bruit pour rien."

J'ai pourtant fait aucune concession. Même pas au chef op' qui voulait que j'arrête avec les lens flare. Attends, je suis jamais allé dans l'espace mais je suis sûr que si t'y vas, t'as toujours de la lumière dans la gueule. De toute façon, je m'en fous, je ferais la même pour la suite en 2013 !