STAR TRECK : PREMIER CONTACT – LES ALIENS SANS LE SOU

Je vais tacher de faire court (et je veux dormir). On a le droit pour commencer à des effets spéciaux vraiment très amateurs, au point qu’on se demande si ce n’est pas un nouveau style visuel! Le new retro sans le sous? Le vaisseau a l’air d’un morceau de plastique atrocement éclairé, un vrai gros jouet qui fait penser à Objectif NUL. On est bien loin des maquettes de Lucas. Un moment vous avez le droit à une vision du vaisseau dans l’œilleton d’une longue vue et le machin ressemble à une décalcomanie. Les machines ressemblent à des lampes IKEA et les Borgs (enfin les méchants) rappellent les faux Action Mens qu’on vous achetait chez Babou quand on avait pas le temps de passer chez jouet club (ce genre de jouets que tu démembres toujours assez rapidement)

Ma foi, si ce n’était que des problèmes de budget… Nous avons aussi un souci manifeste au niveau de l’équipe technique qui devait surtout être composée de stagiaires ou de peintres en bâtiment. (Je n’ai rien contre le Portugal)

L’Androïde principal est couvert d’un maquillage faciale qui fond au soleil, et l’éclairage plein phare de 10 KW dans le visage des acteurs les fait briller de l’effet le plus laid. ça doit d’ailleurs les empêcher de se voir entre eux tellement ils jouent mal et ne semblent pas réagir émotionnelement aux répliques de leurs comparses. Mila davis exorbitante du regard comme à son habitude sursaute comme dans le train fantôme de la fête foraine de ton village. Patrick Stewart est particulièrement… mauvais. Il joue de la même façon quelque soit son émotion et il passe bien mieux en Xmen mutique restant dans son fauteuil roulant. Je ne sais pas comment un gars comme lui est devenu un acteur réputé avec un panel d’expression aussi faible!

MAIS !!! parce qu’il y a un MAIS. Il faut admettre que le pèle mêle des idées de ce Star treck foutraque amène un vent de liberté dans la trame narrative. Ca parle de voyage dans le temps, de rencontre du troisième type, de robot qui gagne peu à peu son humanité (et aussi ses vices) de fin du monde, de batailles spatiales, de mecs bourrés! On a même le droit à une séquence où le logiciel charge virtuellement les pages d’un chapitre d’un roman noir pour lui donner une représentation holographique assez intéressante.

Ajoutons que la BAD ALIEN s’en tire assez bien, avec son discours étrange et sa pensée collective, et pour une fois son chara-design est bien pensé. (mention spéciale à sa tête tentaculaire se clouant à l’armure)

Alors certes, le film est un sommet du kitch , du mauvais jeu et du film bricolo. Bien loin de la classe étrange qu’avait le premier film Star treck mais on a là de nombreux éléments de SF très inspirés qu’on pourra d’ailleurs retrouver dans les Mass effect par exemple.(oui j’avais envie de le placer)

Vous serez prévenus, il faut s’accrocher mais on trouvera quelques pépites inattendues.

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