Il paraît que c'est le moins mauvais des trois de la deuxième trilogie (en 2019, on commence à s'y perdre dans l'ordre des séquences). Alors on va dire comme tout le monde, qu'il est moins catastrophique que les deux autres, ce qui ne signifie pas grand chose du reste.
La séquence inaugurale laisse le cerveau en béchamel, Natalie Portman est certes bien plus belle que Carrie Fisher mais nettement moins charismatique, Hayden Christensen peut faire ce qu'il veut il n' est pas crédible en Anakin, le basculement vers le côté obscur semble trop facile et nais - l'amour contrarié mouarf... Alors qu'on aurait pu jouer des ambiguïtés politiques à foison : les Jedi ne sont-ils pas en fin de compte une oligarchie manipulatrice incompatible avec un ordre républicain réel ? Ont-ils réellement le monopole de la légitimité morale ? Les paradoxes entre la violence pour régler le conflit et l'idéal démocratique n'auraient-ils pas pu être à la source du basculement vers le côté obscur ? Quelques idées parmi d'autres dont vous ne trouverez au mieux qu'une esquisse d'ébauche dans ces trois épisodes : dommage !
A sauver : Un Ewan Mc Gregor convaincant (lui!), la scène de l'ordre 66 ma foi assez bien menée et un raccord visuel judicieux et réussi avec l'épisode IV. Mais je reviens dessus, les relations Palpatine / Anakin, point central de cette trilogie, sont complètement à côté de la plaque, ce qui est bien embêtant question crédibilité.
Et sinon, je n'ai jamais compris pourquoi diable Obiwan n'achève pas Anakin et se casse en le laissant en vie, connaissant la dangerosité du personnage...
le petit point cancel culture
La commission des œuvres autorisées ne peut absolument rien contre l’Empire Disney, qui de toute façon s’est très bien rattrapé idéologiquement avec les bous… euh avec les chef-d’œuvre de la dernière trilogie en date.