Il aura fallu deux épisodes inégaux à Lucas pour trouver le rythme de croisière de sa saga bis et laisser tomber les enfantillages. Les masques tombent, on sait qui domine le game et qui manipule tout ce petit monde. La romance gnangnan d’Anakin et Padmé porte ses fruits et notre sombre héros vire irrémédiablement du côté obscur. Les jedis, ces gentils chevaliers de l’espace ? Il n’en reste rien ou presque. Tout est prêt pour une conclusion épique, dramatique, mythique. Le mal est sorti de sa chrysalide tel un papillon venu tout droit de l’enfer et le décor est planté pour tous les épisodes « passés » et à venir. Une vraie réussite, techniquement parfaite, qui fait immédiatement oublier les faiblesses des deux épisodes précédents. Encore !