Un départ en demi teinte

Star Wars Episode I est le tout premier film de la licence que j'ai visionner lorsque j'étais jeune. Si la prélogie est celle avec lequel j'ai grandi, c'est donc forcément cette dernière qui est aujourd'hui la plus chère a mon cœur. Malgré tout, derrière la nostalgie, je ne peux nier les défauts certain de la Menace Fantôme, en l'ayant vu avec un regard plus adulte.
Je commencerais malgré tout par ces qualités, ces scènes qui m'ont marquées au fer rouge et qui raisonne en moi comme de tendre morceaux de mon enfance. Déjà, il y a forcément la course de Pod qui est la toute première course auquel nous assistons dans ce vaste univers. En plaçant un extraterrestre sur chacun des véhicules, Lucas m'a tout de suite donner un aperçu de la fascinante Science Fiction, celle qui nous emmène dans de lointains horizons et qui ouvre notre imagination. Si j'aime tant cette course, c'est également car elle reste très prenante. Dans les vastes étendues de sables de Tatooine, ces machines volantes font un spectacle comprenant explosion, fourberie ou attaque de Pilleurs du désert. Malgré les quelques répétitions de plan, je suis vraiment comme un gamin devant.
Ensuite, il y a la présence de Qui Gon Jinn, un Jedi Gris qui montre de nouvelles perspective de la force, tiraillé entre le Code auquel il doit se tenir et ses propres intuitions. Nous découvrons aussi Coruscant très furtivement, et donc le conseil Jedi, duquel nous avons un premier aperçu avec le Conseil galactique et cette république qu'il y avait avant son renversement par l'Empire. J'aime beaucoup le côté politique de cette prélogie, et je trouve que le premier aperçu qu'on nous en donnes est intelligent car on ne nous en montre qu'un peu, histoire de garder tout le reste pour la suite. Ce qui est aussi intéressant, c'est de découvrir un Obi-Wan Kenobi jeune, qui est encore un padawan et qui va rencontrer pour la première fois Anakin Skywalker. Le petit sourire furtif qu'il lui envoie lorsque Qui Gon les présentes me fait d'ailleurs toujours quelque chose.
Plus globalement, j'ai également aimé les décors du Palais de Naboo, les droïdes séparatistes, l'apparition de Jabba, les chorégraphies de combats au sabre laser ou encore le combat final avec les défis du regards que se lancent les Jedis et Dark Maul. Ce dernier est d'ailleurs un Sith vraiment stylé et dont la présence m'est agréable
En revanche, il y a plusieurs éléments qui viennent gâcher les festivités. Le plus gros est pour moi ce foutu Jar Jar Binks ! Bordel, mais à quel moment Georges Lucas c'est dit qu'il fallait mettre un personnage aussi débile pour les enfants ! Franchement, vu les gags que l'on se tape, sa fait rire seulement des gamins de maternelle alors pourquoi infligés cela au public plus agé ? Nan mais je dirais carrément que si la frustation du film avait un nom elle s'appelerait Jar Jar Binks tant il vient bousillés la bataille entre les Gungan et les droïdes, qu'il vient bousillé la plupart des dialogues ou il se met a parler et puis c'est quoi cette façon de parler franchement ? Je ne sais pas si en américain c'est aussi énervant, mais en français, sa l'est beaucoup....
Sinon, il y aussi cette apparition du "taux de midichloriens" qui est une pure conneries vu qu'elle vient enlever toute la magie autour de la force. Quand on voit que Star Wars 8 vient rattraper le coup en montrant que n'importe qui peut utiliser la force, on se dit que c'est vraiment du grand n'importe quoi d'avoir dit dans le 1 que cela dépendait de quelque chose sur lequel on ne peux pas influer, que c'est juste génétique....
Rapidement, il y aussi le Chancelier Palpatine qui est un méchant qu'on voit venir de très loin, la mort d'un personnage un peu trop facile, le doublage VF d'Anakin et l'histoire de la doublure de la Reine Amidala.
Je concluerais donc en disant que malgré tout ces défauts, Star Wars I a malgré tout une certaine place dans mon cœur. Même si je comprends la frustration qu'ont du ressentir les fans de la Trilogie Originale lors de la sortie de ce nouvel épisode au cinéma, il m'aura personnellement marqué et je lui trouve un nombre certain de qualité. Il est certes le moins bon de la prélogie, mais il se défend tout de même assez bien.