La vérité ? Une histoire de partouze !

Tiens, vl'a que SW va repartir de plus belle pour une nouvelle jesépascombienlogietantqueyauradufricafaire. Bon moment, belle excuse en tout cas, pour revoir les 6 premiers épisodes histoire d'en faire une critique non ? Episode 1, c'est fait.
Qui aime bien, châtie bien. J'ai donc bravé mon instinct de geek, mes réflexes de vieux fan, j'ai essayé de ne pas sombrer du côté obscur consistant en une apologie totale ou un lynchage absolu. Bref, j'ai tenté de construire quelque chose d'argumenté. Vous avez remarqué le temps que je mets à commencer la critique de ce film ? Parlant, non ?

Allez zou, hyper-espace, on y va. Difficile d'exprimer à quel point j'attendais ce reboot. Lorsqu'on attend beaucoup, on a plus de chance d'être déçu. Oui, d'une certaine façon, j'ai été déçu. Les maquettes, c'est con, mais ça me manque. Le tout fond vert, ben ça perd en charme. Le jeune Anakin est pénible, bien plus à mon sens que ce Jar-Jar qui a pas mal bouffé mais pour qui, au final, j'ai un poil de considération au regard de ce qui va suivre. Il est ridicule et bien ça fait du bien dans un film qui, rien que ça, part sur une création ex-nihilo d'un sacré bonhomme. Non mais franchement, le coup du :
"Et son père ?
- Inconnu. Pas eu de rapport depuis au moins 40 ans. Je me suis réveillé et paf, enceinte.
- Ok, normal ; un coup des médicloriens de grand créateur, classique, c'est déjà arrivé ailleurs, enfin ça va arriver dans longtemps sur une lointaine planète d'une lointaine galaxie où, si, je te jure, il y a un village qui s'appelera Tatooine et où on inventera un concept philosophique génial : le BUZZ.
- Le Buzz ?
- A mais attention, esclave, je te parle là d'un truc de fou : avec du vide, ils feront de l'info et de la politique là-bas !"
Cet épisode d'auto-création est la pire tare du film à mon sens. Aucune justification, aucun intérêt, rien. Et dire qu'à cette question du père on aurait pu avoir ceci :
"Et son père ?
- Inconnu. J'étais esclave chez Jabba et, entre autres choses, son objet sexuel. Il m'a offerte à quelques uns de ses amis après un concert de Sy Snootles. Il y avait surtout des Mandoloriens et paf, trois jours de débauche, enceinte. Impossible de dire de qui, mais une certitude : ce n'était pas un gamorréen".

Le film n'est pas une purge pour autant. La sic est au rendez-vous. Les combats sont dynamiques, certaines répliques, dont celle de Wattoo (Mais tu te prends pour un Jedi à me faire des tours de passe-passe avec les mains ?), apportent un poil de fraîcheur, Maul passe le test sans forcé. La course est un superbe moment et le présentateur bi céphale est une belle trouvaille.

Et puis demeure la magie. Lorsque je découvris le film, à Brest, dans une salle obscure, au générique, tout le monde s'est levé avec un sabre lumineux en main. Il était minuit. On avait la chair de poule. C'est tout la force de Lucas : il a créé quelque chose qui permet à un film très moyen de passer tout de même un moment sympa.
Je suis assez d'accord, ce n'est pas très long. En même temps Lucas ne s'est pas foulé non plus, je suis donc raccord.
Prochaine étape, lorsque Dawson s'invite ...