Un Réveil majeur de la Force !

Après le rachat de Lucasfilm par Walt Disney Company, J.J Abrams, réalisateur reconnu dans le monde du cinéma, se voit confier la réalisation du septième volet de la saga Star Wars. Cet épisode s'intègre de façon logique dans la suite des événements du sixième volet, intitulé Le Retour du Jedi. Le réalisateur s'entoure d'un casting hétéroclite dans la mesure où l'on introduit de nouveaux jeunes personnages par exemple Rey, une ferrailleuse qui se révélera tout au long du long-métrage et incarnée par Daisy Ridley; John Boyega, un allié de poids dans la lutte contre l'Empire ; Adam Driver endossant le rôle du Seigneur Kylo Ren et apprenti du Suprême Leader Snow et Gwendoline Christie dans son rôle de Capitaine Phasma, chef des Stormtroopers. Le casting se complète avec d'anciens ténors du casting: Harrison Ford (Han Solo) et Carrie Fisher (Princesse Leia). Chacun des acteurs nous offre une performance admirable et évoluent dans différentes décors riches et époustouflants. Le scénario complexe et à mon sens évolutif puisque chaque personnage est un élément constitutif de la trame scénaristique. Pour ma part, on peut effectuer des parallèles intéressants avec d'anciens épisodes de la saga : Jakku semblable en de nombreux points à Tatooïne (désert infini, population de différentes espèces), les combats spatiaux, élément majeur de la saga et suivi, de manière spectaculaire, par un jeu innovant des caméras et des travellings et enfin, la ressemblance, tant dans la posture que dans l'affect, entre Kylo Ren et Dark Vador. Tous deux portent un masque les rendant redouté, une armure noire sans âme et des émotions controversés (haine, doute et détermination). J.J Abrams tient à rappeler la présence suggérée de Vador à travers le rappel du masque de Dark Vador.
De plus, on retrouve des aspects similaires aux autre épisodes : introduction avec un déroulé de la trame scénaristique générale, personnages avec leurs propres traits de caractères (Han Solo et Leia). Tout au long du long-métrage, le spectateur est invité à suivre l'évolution que connaît Rey: ses premiers doutes et atermoiements, ses premières affinités avec la Force, la confrontation mentale avec Kylo Ren et enfin, sa confrontation physique (au sabre-laser) avec ce dernier.

Un moment mérite d'être souligné: la confrontation entre Han Solo et son fils Kylo Ren. Cette scène, touchante et surprenante dans son dénouement, nous rappelle la puissance du lien familial. En effet, Han Solo tente de raisonner son fils, basculant de plus en plus dans le Côté Obscur ce qui se confirme à la fin de cette entrevue. Ce moment bref est le point d'orgue du scénario.
A mon sens, le scénario est exploité sous toutes ses coutures et englobe de nombreux éléments clefs de la réussite d'un bon long-métrage: des héros et anti-héros attachants, des décors magnifiques et élaborés, des personnages annexes curieux et stimulant et enfin, un final majeur où le Premier Ordre échoue dans ses plans et où l'on retrouve un Luke Skywalker vieux, interpellé mais toujours alerte (Mark Hamil).

Un long métrage satisfaisant sur de nombreux points suggérant une suite tout aussi grandiose.