Sept a la maison

EPISODE VII - LE REVEIL DE LA FRANCHISE

George Lucas a disparu. En son absence, le terrible empire Disney né
des cendres de Lucasfilm, ne s'arretera pas tant que Lucas soit
totalement écarté.

On peut rester à tergiverser que c'est un quasi remake du IV, qu'il y'a trop peu de prises de risques, que de revenir au statut quo de conflit de la trilogie des 80's c'est quand même méga couillon.
Mais tout cela était signé.
Aujourd'hui, Hollywood (et en particulier Disney) est moins dirigé que par des producteurs cocaïnomanes qui malgré leur amour du dollar avait un minimum d'interêt et d'intégrité artistique, que par des banquiers ne raisonnant qu'en garantie de profit.
Vu de cette perspective, il n'est pas étonnant que la Franchise reprennent au chiffre près, la formule qui l'a engendrée.
On peut soupirer, pester, néanmoins c'était écrit dans le contrat.
Et parti de ce gros boulet au pied, J.J. Abrams n'en est pas moins déméritant.
C'est rythmé, dynamique, et très prenant dans ses scènes d'action la ou Lucas s'était mangé le bitume dans la prélogie.
La majorité des ajouts (de BB8 au personnage bizarre à la tête de mandarine) fonctionnent parfaitement bien.
Poe aurait mérité beaucoup plus de présence à l'écran, mais Daisy Ridley s'impose comme l'évidence pour son personnage et détient cette petite étincelle de charme comme Audrey Hepburn en son temps l'avait.

Mais elles ne sont que maladresses et le film ne s'avère au final jamais mal intentionné.
Maintenant tout les espoirs reposent sur Rian Johnson qui espérons, nous amènera un film plus consistent et moins amuse bouche.