Retour à Tataouine

Cet épisode relate l'affrontement de Trottinette assistée de Déserteur Fidèle contre Dark Dadais, âme damnée de Grand Satan.

Les personnages

Trottinette:
Conformément à la nouvelle mode cinématographique, madame porte les balloches, monsieur sert la soupe. Et pour ce qui est des balloches, faut reconnaître que Trottinette est sévèrement burnée. Ca ne l'empêche pas d'être une jolie fille d'apparence fragile. Le paradoxe qui plait à Hollywood.
Cours Trottinette, cours...

Déserteur Fidèle:
Les qualités viriles de Trottinette n'ont pas échappé à Déserteur Fidèle et comme ce sont justement celles qui lui manquent, il colle comme un sparadrap au derrière de l'héroïne. Heureusement, il a abandonné le camp du mal pour rejoindre celui du bien: il se bonifie donc. De peureux maladroit et ridicule, il évoluera vers le rôle du cocker fidèle et courageux. Nous assisterons peut-être à un mariage mixte dans le prochain épisode.

Dark Dadais:
Jedi passé du côté obscur, il tente d'imiter son illustre prédécesseur. BOOUUUUHHH...
Vous avez eu peur? Moi non plus.
En fait, il fonctionne comme "The mask". Quand on lui retire son masque on découvre un grand benêt un peu attardé et complètement paumé. Aujourd'hui, nos juges, dans leur immense sagesse, lui infligeraient un rappel à la loi pour ne pas gâcher son potentiel de réinsertion.

Le grand Satan:
Un nouveau Sith (non pas un blog, un sith géant). Très pompeux, il paraîtrait plutôt ridicule s'il n'avait aussi mauvaise mine.
A sa place j'irais consulter.

Han Solo:
Le célèbre Han Solo revient juste pour se faire tuer. "Tu quoque mi fili?" En fait J.J. Abrams ne rappelle Harrison Ford que pour justifier son affirmation que ce film est le passage de main d'une génération à l'autre. Il faudra donc tuer Luke Skywalker dès qu'il aura appris à Trottinette à maitriser la Force.

Princesse Leïa:
Leïa administre toujours les forces rebelles en bonne mère de famille.

Pour résumer:

La production a demandé à J.J. Abrams de conserver tout ce qui fait l'identité de la saga. Il a trouvé le truc: il fait du neuf avec du vieux. Il pompe les épisodes précédents, en particulier le premier film qui est devenu l'épisode quatre (allez y comprendre quelque chose).
On change les noms et on recommence. La planète Tatooïne devient Jakku (non, pas le croquant), le surdoué n'est plus Anakin Skywalker, il est remplacé par Trottinette, le Premier Ordre se substitue à l'Empire, Snoke (grand Satan) remplace Palpatine/Dark Sidious, Kylo Ren se subtitue à Dark Vador...
Les bistrots cosmopolites sont les mêmes, les couleurs sont les mêmes, les décors se ressemblent, les troupes d'élite du mal sont toujours aussi inefficaces, les personnages sont les échos des précédents et quand on apporte une petite modification, par exemple une femme Jedi ou un stormtrooper qui trahit, on s'auto-congratule en criant au génie.

Sauf que les personnages sont plats. Le grand Satan est ridicule, le pauvre Dark Dadais qui est supposé remplacer un des méchants les plus charismatiques, ne réussit qu'à faire pitié et même d'anciens personnages comme Leïa, Han Solo, Chewbi n'ont plus aucun caractère.

Bien sur, nous avons l'univers de Star Wars, des paysage superbes, de belles images, des combats au sabre laser, des vaisseaux spatiaux, mais en fait ce que nous voyons ce sont les grands moyens mis en œuvre avec un gros tas de pognon.

Une pincée de créativité, ç'aurait été trop?