Décevant Stars Wars 7. Le film démarre sur un pilote de la rébellion qu'on croirait sorti tout droit des films de Scorsese genre "les Affranchis" ou "Casino" ça surprend un peu au décollage. On pourrait penser qu'il va être le héro du film, tout est fait pour nous le vendre de la sorte mais on nous le fait disparaître dans un crash à bord d'un Starfighter où tout porte à croire qu'il n'a pas survécu puisque son nouveau coéquipier fraîchement déserteur des soldats du "Premier ordre" (c'est le nouveau nom qui a remplacé ce qu'on appelait l'Empire.) en extirpe son blouson de cuir avant que l'épave disparaisse à tout jamais dans les sables mouvants de ce désert, décor récurrent dans Stars Wars.
Alors que tout le monde l'aura oublié, le Pacino de l'épisode 7, on le reverra sortir du chapeau à la fin du film où même les dialogues ne nous feront pas plus comprendre comment il a survécu à ce crash sachant que dans Stars Wars, il n'y a ni parachute ni sièges éjectables. Bref passons. La voilà enfin l'héroïne qui nous fait oublier le vilain pas beau latino. C'est un peu la Mad Max version Stars Wars. Elle survie en récupérant des pièces détachés sur des épaves de vaisseaux pour les échanger contre de la nourriture. Un nouveau robot BB-8 qui comme dans la Guerre des Etoiles avec R2D2 dissimule dans son antre des infos (petit copier coller scénaristique au passage.) Robot qui devient la priorité du grand nouveau méchant "Kilo Ren", sorte de Dark Vador Low cost, (mon fils me dira d'ailleurs après la séance, que ce Kilo Ren aurait mieux fait de garder son masque tellement il a une tête de cul. Arrive pour les fans des premiers Stars Wars : La Guerre des Etoiles, L'empire contre attaque et le retour du Jedï , le moment tant attendu des retrouvailles avec Han Solo qui a plus la dégaine d'un type sortant du H.M.C (Habillage, maquillage, coiffure) que 40 ans dans la galaxie à faire le contrebandier de l'espace. Les retrouvailles de Han et Leia seront plus celles des comédiens que des personnages, c'est l'impression que ça donne. Genre qu'est-ce qu'on fout là ? On doit passer pour des vieux acteurs d'Hollywood Has been et ringards.
Du coup Harrison Ford fait le minimum syndical au moins pour nous, les fans de la première heures pour sauver les apparences mais ça sent quand même le retraité qu'on aurait forcé à reprendre du service malgré lui. Si télépathie il y a eu entre Harrison et les scénaristes, le message devait être assez clair, genre faites moi mourir dans cet épisode 7, Merci ! je voudrais poursuivre ma paisible retraite. Pour conclure, un Stars Wars qui ne casse pas des planètes, des scènes de déjà vu dans les Stars Wars précédents. Ça sent un peu le réchauffé au micro onde et ce n'est pas Luke que l'on voit à la fin de l'épisode pour nous laisser sur notre non faim qui nous donne un véritable appétit d'aller voir la suite. Pour conclure, je pense que s'arrêter à 6 épisodes aurait été plus sage et plus raisonnable mais l'argent généré par Stars Wars est plus fort que le réveil de la force.