Lui, moche et méchant

Ce qui suit s’adresse à ceux ayant vu le film.
Ce Starwars VIII est l’antithèse du VII. Il réussit là où le VII avait échoué et inversement. Les scènes clés marquantes sont soignées et impressionnantes alors que dans le VII elles étaient ratées. En revanche, la structure et la cohérence dans le montage étaient maîtrisées par JJ Abrams alors que là pas du tout. Et il y a au moins 20 minutes inutiles. Par exemple l'escapade de Rose et Finn est inintéressante et n'importe rien que se soit au niveau visuel ou histoire. Désolé pour feu notre Princesse adorée, mais elle ic est très passive et ne doit sa présence qu'à sa figure historique.
Le gros point fort c'est l'évolution marquée des personnages. Rey gagne en confiance et en volonté. Kylo Ren a enfin trouvé du charisme et devient crédible même sans son casque. Le combat contre les gardes rouges est de toute beauté.
L'humour est très présent mais inégal et passe de coups de génie à des fautes de goûts inexplicables. Une sensation de switcher entre émerveillement et déception tout le long du film a été assez désagréable. Le plan Marion Cotillard de Snoke n'est juste pas possible. Le placement de bestioles en produits dérivés est aussi agressif que des popup sur internet.

On dit qu'on peut rater son entrée mais qu'il faut soigner sa sortie. Et bien la fin sauve les meubles, grâce à un Luke Skywalker magistral. On est passé pas loin du navet.
Espérons que le IX apporte un juste équilibre entre les deux précédents, sinon il y aura un problème. Qu'il apporte aussi des précisions non évoquées dans cet épisode et qui paraissent cruciales.