En ce temps maussade et pluvieux de juin, j’ai choisi de vous faire partager une comédie fraîche et pétillante : Starbuck de Ken Scott. Cette histoire incongrue retrace une partie de la vie d’un homme, que l’on peut qualifier de looser, vu qu’il a une quarantaine d’année et ne s’assume toujours pas financièrement (il se lance dans la plantation de marijuana pour éponger des dettes), et surtout ne respecte pas ses engagements, ni ne prend de responsabilités. Il vit seul et sans enfants...
Jusqu’au jour où un avocat lui apprends qu’il est le géniteur de 533 enfants et que 142 d’entre eux mènent une action judiciaire à son encontre pour découvrir son identité. En effet, sur une période de quelques mois il a fait 632 dons de spermes rémunérés avec donc un montant total de 24 600 dollars. Il se sent alors pris au piège, car tous ses dons étaient anonymes, et décide avec l’aide de son meilleur ami de garder son identité cachée. Néanmoins, ayant tous les dossiers des 142 enfants, il va commencer à vouloir les rencontrer (surtout le premier car c’est un joueur de football renommé) et donc à les protéger. Il va faire tout cela en gardant son identité secrète.
Des liens vont alors naître et s’épanouir … mais une mafia terrorise sa famille et lui même car il leur doit toujours 80 000 dollars. Voici donc le dilemme, révéler son secret et garder son problème d’argent ou garder le secret et demander des dommages et intérêts à l’institut ce qui lui permettrait de toucher 200 000 dollars.
Ce qui devient intéressant et qui fait que ce film n’est pas une simple comédie loufoque, c’est tout le questionnement qui apparaît et se déroule tout au long du film autour du don de sperme et de la filiation. En effet, lors de réunions des enfants trouvent que le fait de ne pas connaître leur père est un manque dans leur vie malgré des familles d’accueil aimantes.
C’est pour moi une comédie touchante et spontanée, qui la fait se dresser au dessus des comédies lambda américaines, c’est à dire ni dans une forme de lourdeur qui pourrait la tirer vers le bas, mais possède un humour fin sur un sujet sensible !