120 longues minutes où s’alternent de magnifiques décors extérieurs (tournés en Islande et en Ecosse) et d’innombrables (voir même, un raz-de-marée) d’effets-spéciaux. Près de 15 ans après sa sortie, le film accuse le poids des années et cela s’en ressent d’autant plus que le film est truffé de CGI dont certains plans ressemblent à des (mauvaises) cinématiques de jeux vidéo.
Il faut bien admettre que Matthew Vaughn a su titiller notre curiosité, avec pareille distribution. Claire Danes, Michelle Pfeiffer, l'hilarant Robert De Niro ou encore Mark Strong occupent le devant de la scène (difficile de faire cohabiter autant de monde, quand tous ont un personnage aussi central au sein de l’histoire) et tous ne s’en sortent pas aussi bien les uns que les autres. Il ne suffit pas d’avoir un joli enrobage pour pleinement satisfaire. En effet, le trop plein d’humour, de second-degrés et le fait que le film en fasse des tonnes, a le mérite de mettre à mal notre patience.
Il est assez surprenant de retrouver derrière la caméra Matthew Vaughn, le réalisateur de Layer Cake (2004), Kick-Ass (2010) ou encore Kingsman: Services secrets (2014). Pour son second long-métrage, il adapte le roman éponyme de Neil Gaiman et nous entraîne au cœur d’une épopée d’heroic fantasy. Un film d’aventure à l’univers fantastique et fantaisiste, où se côtoie sorcières, fantômes, étoile (sous forme humaine), preux chevalier, des pirates, des rois, de la magie et autres sortilèges. Il en résulte, un patchwork assez bordélique, à trop vouloir en faire, on finit vite par être écœuré.
(critique rédigée en 2007, réactualisée en 2020)
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