Aujourd'hui il est inutile de présenter Roland Emmerich, grand spécialiste de la superproduction américaine. Que l'on aime ou pas, il faut reconnaître que la liste de ses succès au box office est impressionnante (the patriot, independance day, 2012, le jour d'après, godzilla...). Avec «Stargate, la porte des étoiles », il développe la théorie qui donne à une mystérieuse race extra-terrestre la paternité des pyramides de l’Égypte antique.
Bizarrement je pense que ça aurait beaucoup moins marché si Emmerich avait réalisé son oeuvre aujourd'hui, il s'agit typiquement du genre d'histoire collant parfaitement au style années 90.
J'ai découvert le film pour la première fois mais je connais parfaitement l'univers étant donné que enfant j'étais un grand admirateur de Stargate SG-1 avec Richard Dean Anderson et Christopher Judge entre autres quand cela passait à la télévision. J'a appris que c'est LE film qui a lancé Stargate SG-1 ainsi que Stargate Atlantis par la suite, je ne le savais pas avant de le voir.
La qualité des décors et la beauté des costumes font que le scénario fonctionne bien pour l'époque . Certes le traitement manque quelques fois de subtilité mais l'histoire est agréable à suivre. Les effets spéciaux restent spectaculaires encore aujourd'hui et les acteurs sont plutôt convaincants.
Côté casting on est plutôt bien servi avec un Kurt Russell dont les durs traits prennent une place de choix dans cet univers en manque de sérieux. Équilibrant avec ce dur au cœur tendre, James Spader apporte un aspect découverte très charmeur qu'il concrétise avec la plus belle des rencontres : L'amour.
Il ne faudrait pas que j'oublie de parler de la bande sonore signée David Arnold, dont le thème est très envoûtant : elle mélange des tonalités égyptiennes et s'adapte très bien à l'atmosphère du film.
Ce film m'as procuré des souvenirs.
Note : 9/10